Aussi nombreux pour agir en un

2 septembre 2020

Aussi nombreux pour agir en un

La vie est précieuse mais noble est le service à autrui. Le service à l’humanité est la seule humble raison mais aussi  la vraie justification de l’existence du monde. Pour être de ceux qui vivent véritablement, il faut être de ceux qui servent volontairement. Puis la jeunesse est l’âge par excellence du service à la communauté, à la patrie mais aussi au monde. C’est devenu depuis 1999, une tradition pour le monde entier, de célébrer le 12 août de chaque année, la journée internationale de la jeunesse. Cette célébration a encore eu lieu cette année.

  L’occasion a été pour les Nations Unies d’inviter les jeunes à un engagement mondial, une action globale. Le thème « L’engagement des jeunes pour une action mondiale » vient non seulement à propos pour justifier le contexte mondial dans lequel l’humanité se défie elle-même depuis quelques mois mais il se justifie aussi par le fait qu’il devient de plus  en plus impossible pour l’Homo sapiens sapiens de se tirer d’affaire si les actions déployées pour répondre aux difficultés de notre temps ne sont pas globales. C’est désormais clair ; seul un coin du monde ne saura être efficacement fort pour trouver des solutions justes et durables aux problèmes qu’il connaît. Il faudra dorénavant aller ensemble.

Le devoir est donc double et il faut le traiter simultanément. L’action est la seule porte de sortie des êtres humains s’ils veulent traduire en réalité le développement durable dans un monde de paix. Pour vivre ce rêve, il faut alors s’engager, s’engager collectivement. La jeunesse interpelée par l’organisation des Nations Unies, est celle du monde, celle que tous, nous le savons, constitue l’avenir du monde ; un monde qu’il faut d’abord bâtir avant d’y vivre.

La pandémie du COVID19 est une forte démonstration de la non-existence de frontière quant aux multiples problèmes qui enlisent l’humanité. Une toux préalablement découverte à Singapour peut finir par frapper au Nigéria ; une fièvre initialement enregistrée au Brésil peut finir par abattre des hommes en Afrique du Sud. C’est aussi la vérité  de notre temps. C’est aussi la réalité de notre temps que de savoir que la qualité de l’air ambiant dans une ville de la Chine va finir par avoir des conséquences à Berlin. C’est aussi la triste réalité de notre temps qui finalement a révélé que aussi vaste qu’il soit, le monde peut être si petit pour nous faire vivre les même réalités.  Le COVID19 n’a pas fait que tuer des hommes ; il a aussi tué des cultures, des manières d’exister. Il l’a fait de la même manière selon que les victimes soient aux États-Unis, en Italie, au Brésil, en Afrique du Sud ou en Inde. Tout se passe comme si la planète terre est en train d’établir les mêmes conditions partout sur le globe afin d’abattre de la même manière les Hommes. En tout cas, c’est ce que l’épidémie veut nous faire comprendre.

L’engagement des jeunes, tant souhaité, pour le développement durable, n’adviendra efficacement que si les nations du monde instillent  savamment dans les cœurs des enfants, une culture de service. Le service à autrui doit devenir la chose du monde la mieux partagée. C’est la seule issue possible !

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